En ce moment mon moral n'est vraiment pas au top. Je passe beaucoup de temps seule à la maison et la nourriture a trop tendance à avoir un rôle de réconfort ou de passe-temps. Bien sûr, une fois engloutie, cette nourriture me laisse un sentiment de culpabilité énorme.
Mes prises de poids sont directement liées à mes émotions. Une période de travail stressante = un paquet de biscuits grignoté dans la matinée, des problèmes de cœur = envie de manger deux fois plus. Ce schéma est loin d'être inhabituel, mais franchement quand je vois le mal que j'ai fait à mon corps avec ses comportements totalement compulsifs, j'ai vraiment envie de rétablir un rapport sain à la nourriture et de manière durable.
Depuis quelques temps, j'ai trouvé une bonne solution pour tenter de limiter mes craquages : cuisiner ! Cela peut paraître étrange, mais quand j'ai une fringale ou plutôt une envie compulsive de me jeter sur la nourriture pour obtenir un bref sentiment de réconfort, je me mets à cuisiner. J'ai envie de sucré ? Pourquoi pas, mais je vais devoir faire un gâteau moi-même et pas me ruer au supermarché pour acheter des cochonneries. Cette technique a deux effets assez positifs. Tout d'abord, je sais ce qu'il y vraiment dans mes gâteaux. Oui, il s'agit de gourmandise, mais c'est beaucoup plus sain qu'un paquet de biscuits saturé de graisses et autres conservateurs. Ensuite, j'ai remarqué une chose. Je ne me jette pas sur les choses que je cuisine. J'en suis fière, j'ai envie de les partager, donc j'en prends éventuellement un petit morceau, mais c'est tout. J'ai fait un grand brownie hier, j'en ai très peu manger. Comme si la satisfaction que je tirais de du fait de cuisiner était finalement bien meilleure que celle que j'éprouve lorsque je mange de gâteaux.
Voilà, rien de très original, d'autant qu'il m'est quand même arrivé de craquer pas plus tard que cette semaine, mais je pense que je tiens une piste : cuisiner, c'est la meilleure façon de faire la paix avec la nourriture. Combattre le mal par le mal en somme ...
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